La couche d’ozone fait office de protection entre les rayons ultraviolets émis par le Soleil et la Terre. C’est un élément essentiel au bon fonctionnement des différents écosystèmes de la planète. Pourtant, depuis plusieurs décennies elle est mise à mal par l’action humaine et cela a résulté en un appauvrissement de celle-ci jusqu’à la formation d’un trou devenu problématique !
La couche d’ozone
Aussi appelée “ozonosphère”, elle a pour rôle majeur de protéger les êtres vivants et les écosystèmes de la planète en absorbant la plus grande partie du rayonnement UV. Elle porte ce nom parce qu’elle est caractérisée par une concentration de ce gaz bien plus importante que les différentes autres parties de l'atmosphère. C’est l’une des cinq strates qui composent notre atmosphère : la troposphère (20 km), l’ozonosphère ou stratosphère (entre 20 et 50 km), la mésosphère (100 km), la thermosphère (600 km d'altitude) et l’exosphère.
C’est un élément essentiel pour la bonne structure de la température atmosphérique terrestre ainsi qu’à la vie sur Terre. En effet, c’est elle qui absorbe la majeure partie des rayonnements ultraviolets (UV-B) émis par le Soleil et pouvant causer des dommages. Ces rayons dommageables peuvent être extrêmement nocifs sur le plan biologique et sont considérés comme extrêmement mutagènes (altération de l’ADN des végétaux, des animaux et insectes).
La concentration d’ozone dans l’atmosphère et dans la stratosphère reste variable. De nombreux facteurs sont à prendre en considération tels que la température, la zone géographique ou encore les conditions atmosphériques et météorologiques. Certaines substances contenues dans les émissions de gaz et cendres volcaniques peuvent aussi être responsables de certaines variations dans la concentration d’ozone.
C’est un élément essentiel pour la bonne structure de la température atmosphérique terrestre ainsi qu’à la vie sur Terre. En effet, c’est elle qui absorbe la majeure partie des rayonnements ultraviolets (UV-B) émis par le Soleil et pouvant causer des dommages. Ces rayons dommageables peuvent être extrêmement nocifs sur le plan biologique et sont considérés comme extrêmement mutagènes (altération de l’ADN des végétaux, des animaux et insectes).
La concentration d’ozone dans l’atmosphère et dans la stratosphère reste variable. De nombreux facteurs sont à prendre en considération tels que la température, la zone géographique ou encore les conditions atmosphériques et météorologiques. Certaines substances contenues dans les émissions de gaz et cendres volcaniques peuvent aussi être responsables de certaines variations dans la concentration d’ozone.
Il faut tout de même noter que ces différents phénomènes naturels provoquent uniquement des variations de gaz dans l’atmosphère mais ne sont en aucun cas à l’origine du niveau de détérioration observé et de la création d’un trou dans cette barrière protectrice.
Le trou dans la couche d'ozone
En effet, ce ne sont pas des phénomènes naturels comme évoqué précédemment qui ont causé l’apparition d’un trou dans la couche d’ozone.
C’est en 1974 que, Mario Molina et Frank Sherwood Rowland, deux scientifiques et chimistes américains, émettent la possibilité que la couche d’ozone soit en train de diminuer. Ils identifient rapidement la source de cet appauvrissement, qui se transformera avec les années en un trou dans celle-ci. La cause est identifiée comme étant les ChloroFluoroCarbones, plus connu comme CFC.
Les CFC sont des substances chimiques artificielles apparues en 1938 et démocratisées dans les années 1970 par divers équipements tels que les réfrigérateurs, les aérosols, les climatiseurs ou encore les extincteurs. Ceux-ci étaient principalement destinés à l’industrie et aux consommateurs.
Ces substances sont la raison pour laquelle la couche d’ozone est surveillée de très près depuis le début des années 1980. Leur utilisation ne l'a endommagé que légèrement mais a bel et bien provoqué la création d’un trou béant au-dessus de l’Antarctique. Ce trou se situe donc au Pôle Sud et sa taille atteignait presque celle de l’Amérique du Nord au moment de sa découverte par les scientifiques (environ 25 millions de km2).
Sa taille peut être calculée via des satellites équipés de caméras spécifiques pouvant détecter la lumière ultraviolette et donc les rayons ultraviolets. Ils ont alors pu identifier sa localisation et peuvent, par conséquent, évaluer les fluctuations et les évolutions (positives ou négatives). Par exemple, grâce à cette technologie, il a été possible de déterminer que le phénomène de dégradation augmente particulièrement sur la période d’août à novembre.
Le trou dans la couche d’ozone est causé par l’homme et celui-ci est, à l’heure actuelle, le deuxième plus gros impact négatif que l’homme ait pu avoir sur l’environnement et le climat juste après l’augmentation des gaz à effet de serre (dioxyde de carbone).
Les conséquences sur l’Homme et la biodiversité
Étant inévitablement exposés à des rayons UV trop importants et non filtrés, les êtres humains rencontrent de nouveaux risques.
Parmi les conséquences directes et les plus graves, nous retrouvons un risque de développer différents types de cancers de la peau. Les muqueuses externes peuvent aussi être endommagées, par exemple, les yeux peuvent être touchés et des risques de cataractes peuvent survenir. Le système immunitaire est aussi mis à rude épreuve et à tendance à s’affaiblir face à une telle exposition aux rayonnements UV. Ces différents risques sur la santé de l’Homme sont identiques pour les animaux lors d’une exposition prolongée aux UV-B.
Ce trou est aussi une préoccupation pour le bien-être de l’environnement et de notre planète car tout notre écosystème pourrait se retrouver mis à mal par une trop forte et trop longue exposition aux rayons UV.
Premièrement, c’est toute la croissance des organismes qui se retrouve bouleversée car cela entraîne une réduction de la productivité agricole puisque les végétaux ne réagissent plus de manière habituelle et doivent s’adapter à un nouvel environnement.
Il faut aussi envisager, que si le trou dans la couche d’ozone ne se résorbe pas rapidement, il puisse engendrer la disparition de certaines espèces végétales. D’autant plus que les végétaux et écosystèmes sont intrinsèquement reliés entre eux, la disparition de certaines espèces liée au rayons UV-B pourrait avoir un effet papillon et déclencher la disparition d’autres espèces.
Rappelons aussi que les plantes sont une source de production majeure d’oxygène donc si une multitude d’espèces de végétaux venait à disparaître alors cela résulterait en un risque majeur pour l’humanité et l’environnement. L’écosystème aquatique est également impacté.
Enfin, l’une des conséquences écologiques principale et inévitable dans de telles conditions est le réchauffement climatique.
Le Protocole de Montréal
Le protocole de Montréal est un accord international signé et entré en vigueur le 16 Septembre 1987. Lors de sa signature, ce sont 24 pays ainsi que la Communauté économique européenne qui se sont accordés sur certaines mesures à prendre afin de lutter contre l’urgence climatique que représente le trou dans la couche d’ozone.
La première et essentielle décision mise en place par ce protocole est une restriction très stricte quant aux CFC (chlorofluorocarbones), aux HCFC (hydrochlorofluorocarbones), au bromure de méthyle et autres halons. En effet, les pays membres du protocole de Montréal se doivent de respecter certaines règles fondamentales afin de limiter l’utilisation de ces produits non réglementés. Pour ce faire, les pays membres doivent bannir toute utilisation, manufacture, importation ou exportation de ces substances ou de produits les utilisant comme composant. Les importations et exportations sont aussi interdites en provenance ou vers des Etats non membres du protocole.
Seules les utilisations essentielles de ces produits peuvent être autorisées.
L’élimination de ces produits, suite à leur interdiction, a été réalisée progressivement, en commençant par les pays les plus développés. Les CFC ont été officiellement interdits dans le monde en 2010 et des contrôles sont effectués annuellement grâce à des rapports fournis au Secrétariat du Protocole afin de vérifier les importations, exportations et la consommation de chaque pays membre.
Ce protocole a eu une résonance mondiale et est le premier protocole écologique international à voir le jour. Il devient, en 2009, le premier traité à atteindre la “ratification universelle”. Ce sont, maintenant, 197 pays qui se sont engagés à agir pour la restauration de la couche d’ozone.
Il existe des outils tels que des détecteurs de fréons fixes ou portables permettant de contrôler la présence de ces substances.
Restauration du trou dans la couche d’ozone
Reboucher ce trou n’est pas une tâche simple et rapide. Ce sont plusieurs années et même décennies qu’il faut afin d’arriver à un résultat total.
Certes, grâce au protocole de Montréal ainsi qu’à la récente prise de conscience environnementale, la restauration du trou dans la couche d’ozone est sur la bonne voie, cependant, il faut continuer de multiplier les efforts afin d’y parvenir rapidement.
Selon de nombreuses études, la situation devrait revenir à la normale d’ici 2030 dans l'hémisphère nord, en 2050 environ dans l’hémisphère sud et en 2060 dans les régions polaires. Pour cela, il faut bien entendu, poursuivre les efforts et continuer de prendre des mesures adéquates.
S’il faut tant de temps pour inverser la tendance, c’est parce que la majorité des substances (CFC, HCFC, bromure de méthyle, etc) répandues par les activités humaines stagnent dans la stratosphère pendant une multitude d’années.
Dans un communiqué, l’ONU a déclaré que « la couche d’ozone dans certaines parties de la stratosphère s’est rétablie à un rythme de 1 à 3 % par décennie » depuis 2020. Lorsque ce trou a été découvert dans les années 1970, 10% de sa surface avait déjà disparu.
Un équilibre fragile
La restauration du trou dans la couche d’ozone, même si elle est sur la bonne lancée, reste tout de même fluctuante et peut stagner voire régresser.
En 2022, les scientifiques déclarent que le trou dans la stratosphère était le plus grand jamais observé depuis 2015 et qu’il n’a cessé d’augmenter ces 3 dernières années. Lors des dernières études, il mesurait 26,4 millions de kilomètres carrés.
Cet appauvrissement reste donc à surveiller de très près même si les scientifiques estiment qu’il ne faut pas considérer cela comme alarmant pour l’instant.